Musiciens des rues
Ernest et Célestine, musiciens des rues, Duculot/Casterman 1982

Retrouvez les dernières sorties d’albums Ernest et Célestine sur le site de Casterman Jeunesse!

C’est en 1981 que sont publiées pour la première fois les histoires d’Ernest et Célestine.  Sous le pseudonyme de Gabrielle Vincent, Monique Martin sort deux premiers albums aux éditions Duculot (aujourd’hui Casterman) : « Ernest et Célestine ont perdu Siméon » et « Ernest et Célestine, musiciens des rues ».

Les histoires d’Ernest et Célestine racontent le quotidien d’un ours et d’une souris : Ernest, « papa » au cœur tendre, et Célestine, petite fille espiègle au caractère bien trempé.

 

Du rire aux larmes

Ernest est malade
Ernest et Célestine, Ernest est malade, Duculot/Casterman 1987

Dans cette série illustrée tout en aquarelle, les petits bonheurs côtoient les petits et grands soucis de la vie courante. Les préoccupations de la tendre enfance (la perte d’un « doudou », les caprices, la peur) se mêlent aux sujets plus graves (la maladie, l’adoption, la pauvreté).

Dans « Ernest et Célestine », tous les adultes sont des ours et tous les enfants, des souris. Les personnages inventés par Gabrielle Vincent ont des mains « humaines », mais aussi des préoccupations et des émotions « humaines ». A travers le pinceau admirablement maîtrisé de Gabrielle Vincent,  le lecteur passe à travers toute la palette de ces émotions: joie, tristesse, rires, larmes, douceur, tendresse, bonheur…

Des histoires pour tous

Ernest et Célestine, Le Labyrinthe
Ernest et Célestine, Le Labyrinthe, Duculot/Casterman 1998

L’universalité des thèmes (l’amitié, la tolérance, la solidarité, l’abandon, la précarité, la maladie, l’Amour…), l’efficacité des dessins et le dépouillement du texte, permettent une lecture à plusieurs vitesses et font d’ « Ernest et Célestine » des histoires accessibles à tous les types de public : jeunes enfants et parents prendront autant de plaisir à la lecture.

Voici ce que Monique Martin écrivait à ce sujet en 1994 à ses éditeurs japonais :

Pour qu’un « livre d’images » soit attachant, émouvant, désirable et pour que la communication s’établisse entre l’auteur et le lecteur (enfant ou adulte), il faut qu’il soit dessiné « pour le plaisir ». (…) L’enfant (et l’adulte-lecteur) sentira cette joie. Elle se communiquera à lui, tout naturellement. Si l’auteur, le dessinateur, dessine ou peint d’abord pour lui-même, le livre d’images passionnera aussi l’adulte, le parent qui lira racontera d’autant mieux l’histoire à son enfant (ou à ses élèves) qu’il sera touché ou ému. (…) Il y aura entre le lecteur et l’enfant une belle connivence. (…) L’auteur, l’adulte-lecteur et l’enfant, chacun se partagera le plaisir et la « vibration ».

La série complète compte 26 albums (le dernier album posthume « Les questions de Célestine » est paru en 2001) et est actuellement en réédition en grand format cartonné et en petit format souple aux Editions Casterman.

Pour en savoir plus sur les albums, rendez-vous sur le site des Albums Casterman.