Ernest et Célestine: les albums |
30 novembre 2015 
On l’oublie parfois, mais derrière un livre, outre l’artiste et ses dessins, il y a une équipe. Une équipe qui travaille sans relâche pour mettre en valeur ces dessins, respecter le travail original, dans ses couleurs et ses formes. Et met tout en œuvre pour faire connaître cet artiste, ces albums au public. En 1981, Gabrielle Vincent choisit les éditions Duculot, aujourd’hui Casterman jeunesse, devenu branche de Gallimard depuis 2012.
La Fondation Monique Martin a demandé à Mélanie Perry, éditrice chez Casterman Jeunesse et en charge des albums Ernest et Célestine, de répondre à quelques questions « décalées », histoire d’en savoir un peu plus sur « l’esprit » Casterman… Nous lui avons demandé de choisir entre deux mots, et de nous expliquer la raison de son choix.
Rêve ou réalité ?
Rêve. Parce que c’est de là que l’on part pour construire la réalité de nos livres.
Oiseau ou ver de terre ?
Oiseau. Je préfère l’aérien au terrien, on se nourrit de la terre pour s’envoler.
Salade ou gâteau ?
Gâteau ! Qui pourrait choisir la salade ? La gourmandise, c’est le plaisir, le plaisir est le moteur de nos actions.
Montagne ou plaine?
Montagne. On part de la plaine pour aller au sommet et contempler ce que l’on a accompli.
Musique de chambre ou rock ‘n roll ?
Rock ! On aime l’agitation, le décalage, la folie.
Noir ou blanc ?
Noir. Comme l’encre sur le papier blanc.
Baskets ou talons hauts ?
Talons hauts. Ça fait mal aux pieds, mais on en met quand même.
Ernest ou Célestine ?
Célestine. Je m’identifie plus à elle, elle parle à ma toute petite enfance.
Si vous deviez vous inventer un cri de ralliement, quel serait-il ?
En avant !
Si vous deviez choisir un album de Gabrielle Vincent ?
Chez le photographe.
Si vous pouviez la rencontrer, que lui diriez/demanderiez-vous ?
Des tonnes de choses ! Je crois que j’aurais envie qu’elle me parle de son enfance et puis de son travail de peintre.