100ème journée mondiale du migrant et du réfugié. 

Le 19 janvier 2014, l’Eglise catholique célèbrera cette journée.

Monique Martin prône la révolte et l’amour, ces 2 grandes valeurs qu’elle diffuse avec génie dans toute son œuvre rendent cette dernière universelle et très actuelle. Un parallèle avec le message du Pape François semble évident. Jugez plutôt :

Le message du pape François pour cette Journée était présenté le 24 septembre 2013 au Vatican. Il appelle à passer d’une « culture du rejet » à une « culture de la rencontre » :

Ernest et Célestine-La cabane

« …Les flux migratoires contemporains constituent le plus vaste mouvement de personnes, sinon de peuples, de tous les temps… Fuyant des situations de misère ou de persécution vers des perspectives meilleures, ou pour avoir la vie sauve, des millions de personnes entreprennent le voyage migratoire et, alors qu’elles espèrent trouver la réalisation de leurs attentes, elles rencontrent souvent méfiance, fermeture et exclusion et sont frappées par d’autres malheurs, souvent encore plus graves et qui blessent leur dignité humaine…Il y a un troisième élément que je voudrais mettre en évidence sur le chemin de la construction d’un monde meilleur ; c’est celui du dépassement des préjugés et des incompréhensions dans la manière dont on considère les migrations…Les moyens de communication sociale, en ce domaine ont une grande responsabilité : il leur revient, en effet, de démasquer les stéréotypes et d’offrir des informations correctes où il arrivera de dénoncer l’erreur de certains, mais aussi de décrire l’honnêteté, la rectitude et la grandeur d’âme du plus grand nombre… le passage d’une attitude de défense et de peur, de désintérêt ou de marginalisation – qui, en fin de compte, correspond à la « culture du rejet » – à une attitude qui ait comme base la « culture de la rencontre », seule capable de construire un monde plus juste et fraternel, un monde meilleur… »

La cabane d’Ernest et Célestine

Ernest construit une cabane en bois pour Célestine. Elle est ravie jusqu’au jour où elle découvre que quelqu’un a pris possession des lieux. Célestine  a peur : « Attention Ernest, c’est peut être un bandit… Moi, je tremble tu sais ! ». C’est un sans-abri : « … Un quoi ? Ca te fait rire Ernest ? Ca te fait plaisir. Pourquoi ? ». Finalement, Célestine prend plaisir à apporter à manger au sans-abri et est heureuse de rendre service.

Cette cabane aura permis à Célestine de passer du rejet à la rencontre.

Ne devrions-nous pas envoyer cet album au Pape François pour illustrer son propos ?

Ernest et Célestine, la cabane-Gabrielle Vincent

Trève de plaisanterie, « Ernest et Célestine – La cabane » est à nouveau publié  aux éditions Casterman

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Delphine Demoisy (graphiste plasticienne, communicante web)

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